Combattre le cancer du sein : la bonne alimentation
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En 2017, 60 000 cas de cancer du sein ont été diagnostiqués. Si cette maladie est le cancer le plus fréquent chez les femmes, elle touche également les hommes. Pour prévenir le cancer du sein, il est important d’avoir une alimentation adaptée. Voici les bonnes habitudes à prendre pour limiter les risques de cancer.
Limiter les risques de cancer du sein : gérer son poids
On n’y pense pas souvent et, pourtant, le cancer du sein est souvent lié à la prise de poids. Pourquoi ? Tout est une question d’hormones. Il a été établi que le risque de développer un cancer du sein est plus élevé auprès des femmes ménopausées. La ménopause et son traitement hormonal favorisent en effet les kilos superflus.
Pour limiter les risques de cancer du sein, il est donc important de faire attention à sa ligne. On ne parle pas ici de régime extrême mais simplement de bien gérer son poids. L’idéal est d’avoir une alimentation équilibrée, avec trois repas sains et variés par jour. On limite donc sa consommation de sucre et de produits laitiers et on pratique une activité physique pour un organisme en bonne santé.
N’oubliez pas de boire de l’eau. Ce conseil est à la base de tous les régimes et ce n’est pas pour rien. Nos cellules ont besoin d’eau alors, pour un système immunitaire optimal, hydratez-vous bien.
Les légumes et les fruits anti-cancers à consommer
Des études ont permis de constater que certains aliments nous protègent contre le cancer. Les légumineuses, comme les lentilles ou les haricots, et les oléagineux, comme les noix riches en Oméga-3, sont particulièrement bons pour la santé. Ils permettent de réduire le taux de cholestérol.
Parmi les légumes, les champignons, les pousses de brocoli et les épinards apparaissent dans le top 3. Ces aliments contiennent des antioxydants, comme du sulforaphane et de la vitamine B, qui participent à la destruction des cellules tumorales.
Du côté des fruits, la grenade et ses acides ellagiques sont efficaces contre la prolifération des cellules cancéreuses. Notez que les bleuets, et les mets en général, amènent les cellules tumorales à s’autodétruire grâce à leur apport en ptérostilbène.
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Limiter les risques du cancer du sein : les sources de protéines
Si les protéines sont importantes, il ne faut pas en abuser. Côté viande et poisson, il faut donc faire des choix stratégiques. Le saumon et le cabillaud sont à consommer pour leur richesse en vitamine D et DHA. Les fruits de mer, comme les crevettes, sont également idéals pour un régime anti-cancer.
Privilégiez la viande blanche à la viande rouge et aux charcuteries. Souvent riche en produits chimiques (nitrate), la viande rouge serait l’ami du cancer du sein et du cancer colorectal. Des chercheurs ont démontré que leurs protéines favorisaient la division des cellules tumorales. Optez donc pour la viande de volaille !
Les œufs sont quant à eux chargés de choline, un nutriment qui assure le bon fonctionnement cellulaire de l’organisme. Les femmes sont donc invitées à en manger beaucoup. Attention, si la choline est bonne pour prévenir le cancer du sein, ce ne serait pas le cas pour le cancer de la prostate. Une étude à prouver que les hommes au plus haut taux de choline avaient un risque plus élevé de décéder de cette maladie.
Cancer du sein : réduire sa consommation d’asparagine
De récentes études ont révélé les méfaits de l’asparagine sur le corps humain. Cet acide aminé engendrerait des risques du cancer du sein. Présente dans les asperges mais également dans de nombreux aliments, l’asparagine favorise la métastase, c’est-à-dire la propagation du cancer vers d’autres organes.
Néanmoins, il n’est pas évident d’arrêter de consommer de l’asparagine. Nous vous conseillons donc de simplement réduire votre apport d’asparagine en privilégiant les fruits et les légumes. Il existe également des médicaments qui permettent de bloquer le passage de l’asparagine dans la circulation sanguine.
Pour équilibrer la balance, mangez beaucoup d’ail et d’épices. Le curcuma, par exemple, est beaucoup utilisé en médecine pour ses propriétés antioxydantes, anti-infectieuses et anti-inflammatoires. L’apport en curcumine absorbe les radicaux libres qui endommagent l’ADN et réduit ainsi le risque de cancer.
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Convaincre le cancer du sein : faire un jeûne thérapeutique ?
Les personnes atteintes de cancer et qui suivent un traitement optent souvent pour un jeûne thérapeutique. Le principe ? Ne pas manger pendant plusieurs jours pour renforcer ses cellules saines et semer la pagaille chez les cellules cancéreuses.
Les cellules tumorales ne savent pas s’adapter au jeûne et sont alors plus vulnérables lors de la chimiothérapie ou de la radiothérapie. Le jeûne thérapeutique est un complément aux traitements. Avant de le commencer, parlez-en avec vos médecins traitants. Les équipes du centre de radiothérapie de Paris, par exemple, sont à l’écoute de leurs patients et donnent des conseils personnalisés. Le jeûne et le régime cétogène sont des restrictions caloriques sévères qu’il ne faut pas suivre sans l’avis d’un expert.
Pour prévenir les risques de cancer du sein ou bien ralentir la progression de la maladie, il est nécessaire d’adopter une alimentation équilibrée et adaptée. Certains aliments sont connus pour leurs apports nutritifs favorables à la santé, d’autres contiennent des acides nocifs pour l’organisme. Suivez ces conseils alimentaires pour avoir un pas d’avance sur le cancer.