Que faire en cas de retard de paiement du locataire ?
La gestion locative demande du temps, ainsi qu’une bonne connaissance du secteur pour rentabiliser son investissement dans les meilleurs délais. Un tel projet nécessite parfois de faire face à certaines contraintes. C’est le cas de travaux d’entretien et de retard de paiement du loyer. Pour ce dernier point, il existe néanmoins des recours et des solutions.
Retard de paiement du loyer : un comportement systématique ou exceptionnel ?
Le retard de paiement d’un loyer n’implique pas forcément un impayé. Dans l’éventualité où vous constatez ce type de comportement récurrent, il est essentiel d’effectuer un rappel des modalités de paiement. Celles-ci sont édictées afin de veiller au bon équilibre de votre trésorerie. En fonction des relations que vous entretenez avec le locataire, vous pouvez l’exprimer à titre officieux. Par exemple, lors d’une rencontre, ou avec une mise en demeure. Celle-ci nécessite l’envoi d’un courrier en lettre recommandée. Il convient de faire preuve de modération pour une situation exceptionnelle et être ferme si le problème est régulier.
Protéger son investissement locatif avec une garantie des loyers impayés (GLI)
Même avec de bons locataires, le risque de loyers impayés ou en retard est réel. Par conséquent, il est recommandé d’anticiper cette situation, notamment avec la souscription d’une protection de loyer. Celle-ci est généralement une garantie incluse dans un contrat d’assurance spécifique. Le cas échéant, cela permet de ne pas impacter votre trésorerie et de percevoir votre dû à temps. Dans l’éventualité où une procédure est engagée, les frais de recouvrement sont le plus souvent couverts. On peut opter pour ce type de contrat avec un nouveau locataire ou une personne qui occupe déjà les lieux.
D’autres solutions pour le retard de paiement et les loyers impayés
Il est conseillé de demander l’avis d’un spécialiste pour se renseigner sur l’assurance pour loyer impayé et son prix. D’autres garanties sont également à votre disposition. Par exemple, la mise en place d’une caution solidaire. Le locataire perçoit une aide au logement ? Il faut informer la CAF de la situation pour qu’une procédure soit engagée. En tout état de cause, un accord amiable demeure recommandé, car une procédure juridique dure généralement deux ans.
En cas de retard de paiement, il est essentiel d’avoir une bonne connaissance de ses droits en tant que propriétaire. Il est également conseillé de souscrire à une garantie des loyers impayés (GLI) ! Y compris pour se prémunir d’un simple retard. Si la situation se présente, cela évite des complications de trésorerie et facilite les procédures de recouvrement.